Numéro de la revue: Volume 27 , Numéro 1
Auteurs: Atakpama Wouyo1*, Folega Fousseni1, Kpadjao Mazama-Esso1,2, Amouzou Firmin Komi Gédéon1,2, Ahouadjinou Enagnon Benoit Olivier3, Woegan Yao Agbelessessi1, Akpagana Koffi1
1 Laboratoire de Botanique et Écologie Végétale (LBEV), Département botanique, Faculté des sciences, Université de Lomé (UL), 01 BP 1515, Lomé 1, Togo
2 Institut Nationale de Formation Agricole (INFA) de Tové, BP 401 Kpalimé, Togo
3 Laboratoire d’Écologie, de Botanique et de Biologie végétale (LEB), Faculté d’Agronomie, Université de Parakou (UP), 03 BP 125, Parakou, Bénin.
Résumé
La présente étude est une contribution à la gestion des bosquets sacrés (BS) de la région des Savanes du Togo. Elle a cartographié la distribution spatiale et caractérisé la biodiversité des bosquets sacrés. Une préidentification des BS a été faite grâce à l’analyse des images Google Earth et les informations obtenues auprès des directions préfectorales. La caractérisation de la biodiversité est réalisée sur la base des indices de diversité, du statut de conservation selon l’UICN et l’indice de raréfaction suite aux inventaires floristiques et écologiques. La distribution des BS montre une meilleure représentativité dans le nord-ouest que dans la partie sud. La diversité de la flore recensée est de 170 espèces reparties en 112 genres et 37 familles. Les familles les mieux représentées sont : les Poaceae (8,93 %), Leguminosae-Mimosoideae (8,33 %), les Combretaceae et les Leguminosae-Papilionoideae. Les 2 espèces les plus représentées permettent de discriminer 2 grands groupes: les BS à Azadirachta indica A. Juss., et les BS à Diospyros mespiliformis Hochst. ex A. Rich. Près de la moitié des espèces recensées n’ont pas été confrontée à la liste rouge de l’IUCN. L’indice de raréfaction fait ressortir 13 espèces préférentielles des BS étudiées. Une évaluation de la vulnérabilité locale de la biodiversité de ces BS permettrait leur intégration dans la politique nationale de la gestion des aires protégées.
mots clé : Bois sacrés, biodiversité, gestion durable, Togo